Avrill, le rayon de soleil de fin d’année du P’tit Bar
Pour sa dernière soirée culturelle de l’année, le P’tit Bar
de Saint-Ouen d’Attez accueillait, ce samedi 13 décembre, Avrill, chanteuse et
harpiste de surcroît, qui a enthousiasmé une salle comble et ravie.
Corps élancé et délié, moulé dans une robe rouge zébrée
clair, chevelure blonde moussant sur la nuque et les épaules, cette Parisienne
de naissance, domiciliée depuis quinze ans à Pacy-sur-Eure, a conquis d’entrée
l’auditoire avec sa voix mélodieuse et son jeu gracile.
Après avoir été bercée par une voie musicale s’ouvrant sur
le classique, Avrill tourna le dos et oubliant la musique se lança dans la vie
active en entreprise. Un temps de break fertile cependant qui lui apporta le
goût de la composition et le plaisir de l’écriture.
Saupoudrant ses textes d’humour, libérant ses notes de tout
carcan rigoureux, la jeune harpiste, toujours émotive, mais caressant avec
doigté les cordes de cet instrument qui semble venu tout droit de la
mythologie, a choisi le chemin musical du partage. Sa rencontre, il y a un an,
avec le contrebassiste JamesTreasure, un musicien anglais de Brigthon, lui a
redonné le punch pour présenter avec douceur et diversité un spectacle
savoureux et voyageur.
S’inspirant
du Japon et de ses haïkus, Avrill, en pleine osmose avec sa harpe aux bois
d’érable blond et d’épicéa sonore, elle-même les chevilles enrubannées de rose,
servit de guide pour un tour du monde avec ses airs jazz, celtiques, saxons,
espagnols, blues, sans oublier les chansons françaises telles « Les amants de la Butte », « Les feuilles
mortes » ou de sa composition « Les années lumières », « Petite mémé » ou bien
encore « Le blouse de la ménagère » digne de Boris Vian.
Conquis par la fraîcheur, la spontanéité, mais aussi la simplicité communicative des deux artistes qui ne s’appuyèrent jamais sur la sonorité bruyante de décibels débridés, le public se mit au diapason pour partager pleinement cette soirée de grande qualité.
Conquis par la fraîcheur, la spontanéité, mais aussi la simplicité communicative des deux artistes qui ne s’appuyèrent jamais sur la sonorité bruyante de décibels débridés, le public se mit au diapason pour partager pleinement cette soirée de grande qualité.