Boule au P’tit Bar :
Beaucoup d’effet et de pointe.
Patrick et Manu, les deux piliers fidèles du P’tit Bar de la
mairie né de leur imagination et de leur volonté sociale, l’avaient annoncé
comme d’habitude avec humour et sourires : Boule, le « one-man show » normand,
musicien et jongleur de mots et de rythmes, sera bientôt là.
Et le samedi 22 octobre, ils ont pu le confirmer avec esprit
: Boule est là, on peut compter sur lui, Boule y est.
Il y était, et plutôt deux fois qu’une, puisque son compère
Christophe Foquereau, armé de sa contrebasse, l’accompagnait. Et le public
aussi, venu pour applaudir les chansons drôles et les drôles de chansons de ce
phénomène musical.
Puisant ses sources dans un quotidien qui ne se révèle pas
tous les jours, il dresse ses portraits en parcourant la terre. Pour atteindre
ses têtes de turcs, il se tend Boule et bosse fort jusqu’à découvrir de
surprenantes associations qui chamboulent tout.
Veste rouge, pantalon noir et chemise blanche, il s’arrache
de la place confortable du dernier de la classe qui cajole le radiateur pour
compter les petits clous sur un air sud-américain ou conter une histoire
d’amour à l’eau savonneuse.
Son répertoire fait le grand écart entre cyclisme et astronomie, avec des accents à la Antoine Blondin. Il prend le temps d’être en retard, et fouille les poubelles des rupins c’est sa façon de lutter contre le gaspillage.
Son répertoire fait le grand écart entre cyclisme et astronomie, avec des accents à la Antoine Blondin. Il prend le temps d’être en retard, et fouille les poubelles des rupins c’est sa façon de lutter contre le gaspillage.
Ne pas avoir faim par solidarité, c’est sa devise, même si,
il aime bouffer des pizzas.
Et après avoir présenté sa chanson posthume, il interpréta avec talent le très beau texte du chansonnier roubaisien Gustave Nadaud, mis en musique par Georges Brassens, « Tout le monde apprend à boiter ».
Et après avoir présenté sa chanson posthume, il interpréta avec talent le très beau texte du chansonnier roubaisien Gustave Nadaud, mis en musique par Georges Brassens, « Tout le monde apprend à boiter ».
C’est alors une averse copieuse d’applaudissements qui salua
la prestation de Christophe Foquereau et de Cédrik Boulard, celui-ci ayant
retiré de son nom…l’Art, pour le servir, en ne gardant jalousement que la
Boule.
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