Le billet de Raymond - Une alléchante seizième saison

Au P’tit Bar
Une alléchante seizième saison

            La quinzième et dernière saison du P’tit Bar avait été si riche, notamment au premier trimestre 2018 avec les programmations successives d’Albert Meslay, de Chris2Bar et d’Yves Jamait qu’on pouvait craindre pour la programmation suivante. Serait-elle aussi attractive ? Vendredi soir, nous avons été tout de suite rassurés. Et même si l’équipe reponsable s’était quelque peu transformée, au cours de l’année, Patrick Brault et son fils Simon avaient su multiplier les prouesses pour que la réputation si chaleureuse du lieu soit sauvegardée une fois encore. La nouvelle saison s’inscrira donc une fois de plus dans la qualité intelligente et humaine du P’tit Bar, ce lieu unique.

            Manu, qui s’est maintenant exilé dans le nord du département, était revenu respirer le parfum si rafraîchissant du P’tit Bar et même s’il fut absent de la scène, sa seule présence fut suffisante pour permettre à Patrick de retrouver un faire-valoir virtuel et présenter le programme nouveau. Un programme qu’on retrouve sur le site. 
            L’inusable Patrick, aidé de Simon à la vidéo-technique, évoqua les attractions qu’il ne faudra pas négliger et à inscrire au calendrier.
            Dès le 29 septembre prochain, à 21 h, la saison s’ouvrira sur du théâtre avec une comédie catastrophe de Daniel Dubois mise en scène par lui-même : Dédalescalies et plus si affinités. Un spectacle conçu par les comédiens du canton voisin de Damville (Mesnil-sur-Iton).
            Le 27 octobre, à 21 h, on retrouvera avec gourmandise la chanson française avec le brillant Florent Richard qui cette fois sera en duo avec Roland Romanelli, le virtuose accordéoniste de Barbara.
            Une semaine plus tard, jeudi le 8 novembre, à 21 h, dans le cadre du festival Chants d’Elles, c’est un air de swing des années de la libération (40/50) qui fera chavirer le P’tit Bar avec deux comédiennes danseuses, les deux Sophie, Nelly une chateuse lyrique, François un guitariste-contrebassiste. Le Magic Beam Sisters arrive de la région nantaise, chargé de la musique de joie des années d’après-guerre. 
            Dix jours plus tard, toujours dans le cadre du festival Chants d’Elles, le duo Octantrion, à 18 h, servira de guide sur les pas des Vikings avec au nickelharpa Eléonore Billy et Gaédic Chambrier aux mandoles, cistres et guitares. Pour certains morceaux, les deux musiciens scandinaves bénéficieront de la présence d’Eskelina, une habituée du P’tit Bar. Ce sera une soirée exceptionnelle riche, variée et pleine de découvertes.
            Pour finir l’année en beauté, on accueillera le Trio Jazz Antoine Hervier, le 15 décembre. Un ensemble dans lequel on retrouvera deux vieux routiers du jazz déjà venus au P’tit Bar. Début du spectacle à 21 h. 
            Et puis l’on ouvrira l’année suivante sur une excellente retrouvaille : Léonid. Sous ce nom se cache un duo de cousins habités par une série de dons, et avec eux, la chanson française retrouve toute ses qualités. Un spectacle musical à ne pas rater le samedi 12 janvier à 21 h.
            Un mois plus tard ou presque, le samedi 9 février à 21 h, un festival Palmas et jazz révélera toute la chaleur de l’Espagne. Un nouveau duo s’appuyant sur la couleur de la musique et ses rythmes chaleureux.
            Et puis l’Irish music sera une fois encore présente le samedi 9 mars, à 21 h, avec Lost Spoon. Une musique envoûtante qui s’écoute avec le cœur et un nouveau duo formé par Benoît Volant au violon et Camille Philippe à la guitare.
            Et puis une soirée unique, le samedi 13 avril, à 21 h, avec Thomas Schoeffler jr. Un artiste, véritable homme orchestre, qui, dans un galop effrené, vous fera traverser la pampa et les vastes plaines américaines ou blues et country se succéderont.
            Deux semaines plus tard, le 27 avril, à 21 h, le retour de Ben Herbert Larue et de la chanson française. A trois cette fois-ci, ils sauteront toujours avec poésie du cynisme le plus redouté au texte fleuri de la chanson traditionnelle.
            Et la saison prendra fin le 11 mai à 21 h avec le quintet de la Belle Bleue arrivant de Guérande. Depuis quatorze ans, ces cinq garçons guitare en bandoulière croisent leurs chants d’une région à l’autre, d’un monde perdu à une contrée retrouvée sur fond de poésie.
            Pour cette riche saison, ne pas oublier de réserver ses soirées. Et surtout ne pas oublier que le 9 décembre, la fée rousse Pakita sera présente à Saint-Ouen pour un joli spectacle réservé à la jeunesse.

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