Le billet de Raymond - Thibault Woolf

Au P’tit Bar
Thibault Woolf :
Le retour en force

            Pour annoncer la rentrée prochaine du P’tit Bar et présenter le futur programme, le maire et talentueux animateur Patrick Brault a tout d’abord salué le nombreux public présent. Il en profita pour remercier de leur fidélité les spectateurs qui font vivre cet endroit magique. Dans sa distribution de fleurs, il ne manqua pas d’associer l’équipe de bénévoles qui l’assiste et œuvre à animer ce lieu exemplaire, les artistes qui participent à sa réputation et tous ceux qui dans l’ombre apportent l’enthousiasme de leur contribution : Gégé dont les photographies remarquables chefs-d’œuvre s’accompagnant  parfois de comptes-rendus ressentis et bien troussés, l’aide technique efficace de Simon et son sens du jeu transformé en science véritable, ainsi que son complice Medhi, et Raymond pour ses « Billets » fidèles.

            Et pour finir en musique, Patrick laissa la place à Thibault Woolf et ses amis. 
            Thibault Woolf n’est pas un inconnu au P’tit Bar. C’est d’ailleurs sur cette scène qu’il fut présenté au public en première partie d’Eskelina. C’était en mai 2017. Avec deux amis, ce jeune Eurois, originaire de la région d’Aubevoye et tombé amoureux de la vallée d’Avre, avait choisi l’ombre de la Tour de la Madeleine pour continuer de préparer sa musique et ses textes. Aujourd’hui c’est à Bois-Arnault qu’il a posé sa besace. Mais son style plus policé va toujours de la rive romantique au talus vindicatif avec ses chansons contestataires, souvent romantiques, quelquefois directives, et saupoudrées d’humour. Il a gardé le sens du rythme et il sait de plus en plus occuper la scène. Vendredi, venu en force avec quatre nouveaux complices, Mathieu Nogues aux claviers, Tritan Batard excellent batteur, Lucas Ravet à la basse et Thibault Hennard à la guitare, il a conquis la salle dès la première chanson révélant une lapalissade bien tournée. Fidèle à ses tubes : Les amants de la colline,  Papillons, à ses accents de grandes voix, Brel, Cabrel et parfois même Alain Barrière, il sait avec ironie suivre le monde en marche qui, lui, suit le sens de l’Histoire, non sans avoir fait Trois petits tours et s’en aller.
            Une visite, le temps d’Aller siffler sur la colline ou de décrire comment on vit chez Ces gens là, et Thibault Woolf a montré que le jeune loup avait toujours une grande faim.

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